Meeting with the Permanent Bureau of the Hague Conference

Press Release – April 8, 2025

(Français ci-dessous

Español abajo)

On April 8, 2025, Olivia Maurel, a young woman born via surrogacy and spokesperson for the Casablanca Declaration, and Patricia Mounayer, a French-Lebanese lawyer and member of the Casablanca Declaration’s expert group, met with the Permanent Bureau of the Hague Conference on Private International Law.

This intergovernmental organization has been studying for over 10 years the possibility of proposing a protocol defining the conditions under which States should recognize parentage established through cross-border surrogacy – in practice, an international treaty regulating surrogacy.

The Casablanca experts stated that no legal framework can make acceptable the premeditated separation of a child from their mother, the deprivation of their parentage, and their commodification through surrogacy, which turns the child into the object of a contract.

They also emphasized that surrogacy constitutes a global market expected to reach $129 billion by 2032 (source: Global Market Insights), and compared it to the once-necessary abolition of the slave trade.

Children born to surrogate mothers are deprived of their identity and access to their origins. They are the primary victims of this market and are rarely given a voice.

This is why the Casablanca Declaration appreciates the willingness of the Permanent Bureau to hear the precious and essential testimony of Olivia Maurel, and calls on the Hague Conference working group, meeting from April 7 to 10, 2025, to cease its efforts in favor of a protocol on cross-border surrogacy.

Indeed, defining the conditions for recognizing international surrogacy lends this practice de facto legitimacy and will always result in endorsing an injustice.

Rencontre de la Déclaration de Casablanca avec le Bureau Permanent de la Conférence de La Haye 

Communiqué de presse – Paris, le 8 avril 2025

(Español abajo)

Ce 8 avril 2025, Olivia Maurel, jeune femme née de mère porteuse et porte-parole de la Déclaration de Casablanca, et Patricia Mounayer, avocate franco-libanaise du groupe d’experts de la Déclaration de Casablanca, ont rencontré le Bureau Permanent de la Conférence de La Haye de droit international privé.

Cette organisation intergouvernementale étudie depuis plus de 10 ans la possibilité de proposer un protocole définissant les conditions auxquelles les Etats devraient reconnaitre les filiations issues des GPA transfrontières, autrement en pratique un traité international réglementant la maternité de substitution.

Les experts de Casablanca ont affirmé qu’aucun cadre juridique ne peut rendre acceptable l’arrachement programmé d’un enfant de sa mère, la privation de sa filiation et sa réification par la GPA qui fait de lui l’objet d’un contrat.

Ils ont également rappelé que la maternité de substitution constitue un trafic mondial qui atteindra 129 milliards de dollars d’ici 2032(source : Global Market Insights) et ont fait la comparaison avec la nécessaire abolition du marché de l’esclavage.

Les enfants nés de mères porteuses sont privés de leur identité et de l’accès à leurs origines. Ils sont les principales victimes de ce marché et sont rarement entendus.

C’est pourquoi la Déclaration de Casablanca apprécie la volonté du Bureau Permanent d’écouter le témoignage précieux et indispensable d’Olivia Maurel et demande au groupe de travail de la Conférence La Haye, réuni du 7 au 10 avril 2025, de cesser ses travaux en faveur d’un protocole sur les GPA transfrontières.

En effet, le fait de définir les conditions de la reconnaissance de la GPA internationale apporte à cette pratique une caution de fait et reviendra toujours à entériner une injustice.