Si peu de pays dans le monde ont légalisé la gestation pour autrui, tous sont concernés par le fait que des femmes sont sollicitées pour devenir mères porteuses ou que leurs ressortissants se rendent à l’étranger pour avoir un enfant par le biais d’une gestation pour autrui.
Face à ce défi mondial, la Déclaration de Casablanca du 3 mars 2023, signée par 100 experts de 75 nationalités, appelle les gouvernements à dépasser la résignation et à condamner la maternité de substitution et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce commerce.
La Déclaration propose aux Etats de s’engager dans une Convention internationale pour promouvoir un contexte mondial de refus de la gestation pour autrui, susceptible d’entraîner de nombreux pays dans ce sillage vertueux.
L’Italie, avec l’adoption actuelle d’une loi criminalisant le recours à la gestation pour autrui, y compris en dehors du territoire italien, montre la voie à d’autres pays et pourrait jouer un rôle sur la scène internationale en vue d’une convention internationale pour l’interdiction globale de la gestation pour autrui.
C’est pourquoi la Conférence internationale pour l’abolition universelle de la gestation pour autrui s’est tenue à Rome les 5 et 6 avril, avec des interventions de :
Des spécialistes des cinq continents apporteront leur expertise avec un double objectif :
La conférence internationale de Rome se veut une étape décisive pour soutenir et encourager les initiatives nationales et internationales, en vue de l’adoption d’un traité international.