Le Président de la République Emmanuel Macron répond à Olivia MAUREL

Le Président de la République Emmanuel Macron répond à Olivia MAUREL et réaffirme que la gestation pour autrui « met en question la dignité du corps de la femme et sa marchandisation »

Communiqué de presse du 20 juin 2024

Olivia Maurel, jeune femme née de gestation pour autrui et porte-parole de la Déclaration de Casablanca, a reçu ce jour une réponse à sa lettre adressée il y a quelques semaines au Président de la République française, Emmanuel Macron.

Dans ce courrier daté du 12 juin 2024, le Président répond à Olivia Maurel par la voix de son chef de cabinet Monsieur Rodrigue FURCY : se référant à l’article 16-7 du code civil qui dispose de la nullité absolue de toute convention de GPA, le courrier rappelle que « le Président, à plusieurs reprises, a réaffirmé des lignes rouges » et qu’« il n’est pas question d’autoriser la gestation pour autrui en France, car elle met en question la dignité du corps de la femme et sa marchandisation ».

Si le Président ne peut proposer une audience à Olivia Maurel en raison des contraintes de l’agenda présidentiel, il indique que sa démarche a été transmise à Madame la Ministre Sarah El Haïry, qui la « tiendra directement informée de la suite susceptible d’y être réservée ».

Olivia Maurel remercie le Président de la République française de réaffirmer ainsi le fait que la GPA demeurera interdite durant son mandat.

Néanmoins, comment expliquer que, malgré ces propos engagés, des entreprises étrangères viennent en France faire la promotion de la GPAlors de salons comme « wish for a baby » annoncé en septembre à Paris ?

Olivia Maurel souhaite désormais vivement rencontrer Madame la Ministre Sarah El Haïry afin d’aborder avec elle ces préoccupations.

La Déclaration de Casablanca, signée par des experts du monde entier, invite les gouvernements à sortir de la résignation pour condamner la gestation pour autrui (GPA), prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce commerce et, en particulier, s’engager dans une Convention internationale pour promouvoir un contexte mondial de refus de la GPA, susceptible d’entraîner de nombreux pays dans ce sillage vertueux.

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